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France

  • UniversitéCFMI de Sélestat / Université de Strasbourg
  • EnsembleHANATSU miroir
  • École : École Élémentaire du Quartier Ouest/ Sélestat, École Wimpfeling
  • Les partenaires associés au CFMI : ESPÉ de l’académie de Strasbourg (École supérieure du Professorat et de l’Éducation), ESAT Évasion Sélestat, École élémentaire publique Sainte Foy / Sélestat
  • Concept : Cré-action musicale collective inspirée par la musique contemporaine et la poésie japonaise


Université : CFMI de Sélestat / Université de Strasbourg

Le CFMI de Sélestat (Centre de Formation de Musiciens Intervenants), est un département de la Faculté des Arts de l’Université de Strasbourg.
Placé sous la double tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication et du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, il est en réseau avec les 8 autres CFMI répartis sur le territoire national. Le CFMI de Sélestat est installé dans les locaux de l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ESPÉ) à Sélestat, depuis 1987.

Les CFMI forment depuis une trentaine d’années des professionnels créatifs, ouverts et capables d’initier des projets visant à la démocratisation de l’éducation musicale. Acteur clé du développement artistique et culturel territorial, le musicien intervenant est un musicien professionnel, artiste et pédagogue, qui intervient dans les écoles maternelles et élémentaires en collaboration avec les professeurs des écoles, dans les lieux d’enseignement de la musique (éveil musical, ateliers d’improvisation, pratiques vocales et instrumentales), dans l’encadrement de pratiques musicales collectives en amateur, dans les structures culturelles, dans les crèches et auprès de divers publics. Le musicien intervenant participe au développement culturel de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte en s’inscrivant dans une démarche de projet sur le long terme qui favorise l’expression par la pratique collective de la musique et sollicite l’imagination et la créativité.

Formation et diplôme :

  • 2 années d’études / 8 modules (120 ECTS)
  • 1500 heures dont 1/3 en stage sur des terrains diversifiés, dès la 1ère année.

Articulation entre apports techniques, méthodologiques, didactiques et mise en situations pratiques.

  • Formation pour l’obtention du DUMI (Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant)
    Plus d’informations sur : http://cfmi.unistra.fr

Participants au projet Erasmus+ Musik kreativ+ [CFMI et Université de Strasbourg ]

  • Administration et communication : Amélie Heidinger et Sarah Braun
  • Service des relations internationales de l’Université de Strasbourg : Caroline Carlot-Schmitt
  • Formateurs :
    Abril Padilla, compositrice : création musicale collective, spectacle Musique et ombres, exploration et invention avec des corps sonores, article À propos du corps sonore.
    Emmanuelle Zanfonato, metteur en scène : spectacle Musique et ombres, scénographie et tutoriels de construction pour théâtre d’ombres, échauffements et jeux corporels.
    Emmanuel Babbi : compositeur du Haïfu.
    Catherine Fender, chef de chœur : échauffements vocaux, voix et créativité.
    Léo Maurel, luthier : constructions d’instruments à partir de matériaux de récupération.
  • Etudiants :

Promotion 2014-2016 et plus particulièrement  François Soton (étudiant stagiaire en charge de la classe impliquée dans le projet Musik kreativ+) et Alice Kerkhof.
Promotion des étudiants 2015-2017 et plus particulièrement Ana Laura Dajas (échauffements vocaux et corporels).

  • Vidéos/photos :

Pascal Vaissier, Direction des Usages du Numériques de l’Université de Strasbourg  /Quentin Bussmann, Amélie Heidinger, Noémie Lang, Pierre Desmets – CFMI

  • Construction d’instruments :

Léo Maurel luthier, Guy Petillon réalisation des tutoriels de construction d’instrument.

           

 

Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles Grand Est

CFMI de Lille et son Atelier de Lutheries Expérimentales ALEx, atelier de recherche en lutherie


Ensemble : Hanatsu Miroir

http://www.hanatsumiroir.fr/

Le répertoire musical contemporain : une autre compréhension
Au carrefour de la création, de l’interdisciplinarité, des connexions interculturelles

Créé en 2008, l’ensemble HANATSU miroir nait de la rencontre entre la flûtiste Ayako Okubo et du percussionniste Olivier Maurel qui ont en commun la volonté de développer et de faire connaître un répertoire de pièces contemporaines suivant un axe bien précis : l’intégration de mediums autres que musicaux afin de donner de nouvelles pistes de compréhension et d’interprétation du répertoire musical contemporain.

La démarche de l’ensemble est pluridisciplinaire. Elle est adaptée à chaque compositeur, à chaque projet, à chaque rencontre, à chaque nouvelle expérience.

Essentiellement axé sur la rencontre humaine autour de différentes thématiques, HANATSU miroir cherche à tisser des liens, à construire des ponts entre les cultures, les interprètes et les compositeurs, les civilisations et leurs arts, les musiques et leur public.

La démarche de l’ensemble, à géométrie variable, fait intervenir en alternance peinture, scénographie, arts plastiques, danse ou encore formes théâtrales.

Replacer la musique dans les arts du temps, augmenter les perceptions musicales d’un public guidé par différents médiums, la démarche de l’ensemble HANATSU miroir a su séduire un grand nombre de jeunes compositeurs qui s’associent à l’ensemble par l’écriture de nouvelles œuvres qui leur sont dédicacées et par la poursuite de projets communs.

La démarche :

En allant à la rencontre de formes d’art telles que la vidéo, le théâtre Nô, les arts issus de nouvelles technologies ou la calligraphie, le répertoire abordé se dote de nouvelles clés qui, intégrées au jeu des interprètes, se font révélatrices du sens des œuvres et apportent leur fibre au pont tissé entre le compositeur et ses auditeurs.

L’ensemble souhaite  répondre à la demande d’un public ouvert et curieux, prêt à se laisser guider par la sensualité d’une mise en espace qui lui permettra d’aborder un répertoire musical parfois considéré comme « cérébral » et pour lequel il manque parfois de clés de compréhension et d’écoute.

Avec ces rencontres,  HANATSU miroir se place au carrefour des cultures. Le son comme point de rencontre, la forme comme contenant poétique, et la générosité musicale comme énergie commune, HANATSU miroir est un ensemble qui transcende les frontières.

Les collaborations d’ HANATSU miroir : compositeurs, collectifs d’artistes, etc.

HANATSU miroir trouve son inspiration dans les collaborations au gré de ses rencontres. Ainsi, avec les compositeurs de renom ( Toshio Hosokawa, Gabriela Ortiz, Alessandro Solbiati, , Yoshihisa Taïra),  il cherche à donner une nouvelle lecture de leurs œuvres. Avec les jeunes compositeurs avec lesquels il travaille régulièrement ( Samuel Andreyev, Maurillio Cacciatore, Alireza Farhang, Januibe Tejera), il tente de créer un langage commun novateur, et puis il y a les rencontres avec le Japon, le théâtre Nô, l’éblouissante cymbaliste japonaise Mayumi Orai, d’autres découvertes avec le collectif Poésie 8.0 qui lui aussi ensemble à géométrie variable parcourt au gré de ses projets différents corpus de la poésie, et encore d’autres rencontres avec la culture musicale grecque et l’ensemble ARTéfacts ou encore la rencontre avec l’univers foisonnant de la création musicale sud-américaine et plus spécialement des compositeurs mexicains.

Depuis sa création, HANATSU Miroir a joué à Strasbourg, à Paris, plusieurs fois à Tokyo, à Fukui, et l’ensemble a actuellement de nombreux projets dans de nouveaux pays.

Les directions :

Le projet d’HANATSU miroir est celui d’un ensemble désireux de continuer à concrétiser ses propres réflexions sur la place de l’ensemble au sein de la création et du répertoire contemporain :

  • convaincu que la musique a évolué en grande partie lors de la rencontre de nouvelles idées musicales,
  • convaincu que la musique voyage, et que ce voyage est à l’origine de l’évolution des règles de l’écriture musicale «savante» ainsi que de celles du patrimoine des musiques de transmission orale,
  • convaincu enfin que le répertoire contemporain peut être enrichi par des actions de « détournement » et d’ « exploration » des musiques savantes.

École : École Élémentaire du Quartier Ouest/ Sélestat, École Wimpfeling

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Catherine Mc CANN, directrice, a engagé l’école du Quartier Ouest dans ce projet Erasmus+ Musik kreativ+.

Nathalie DURGETTO, enseignante de la classe de CM1, a accepté de prendre part au projet  Musik kreativ+ avec ses 29 élèves âgés de 9 ans.

L’École Élémentaire du Quartier Ouest  est une école publique de 440 élèves, répartis sur 18 classes qui rassemble les écoles Wimpfeling et Dorlan. Ces deux sites offrent aux élèves un cadre de vie et d’apprentissage de qualité grâce aux investissements réalisés par la municipalité de Sélestat.
L’école accueille des enfants de 6 à 10 ans répartis sur 5 niveaux d’apprentissage.
La particularité de l’école est d’accueillir une section bilingue « allemand » où les cours sont dispensés en temps égal en français et en allemand. L’apprentissage de l’Allemand est effectif dans toutes les autres classes à raison de 3h par semaine.

L’école développe un projet éducatif à forte identité culturelle qui implique étroitement les élèves et l’équipe pédagogique dans des actions dynamiques dont voici quelques exemples : Expositions d’œuvres d’Art à l’école, Exposition à caractère scientifique, Création d’une fresque en céramique à la gare, Création d’un spectacle de danse, musique, chant, théâtre encadré par des artistes professionnels, Participation au « festival des deux langues », Classes de découvertes bilingues avec des écoliers allemands, Projet franco-allemand autour de la littérature.

L’école bénéficie d’une implantation remarquable : la richesse du patrimoine historique (Fonds Régional d’Art Contemporain, Bibliothèque Humaniste, monuments protégés)  et naturel de Sélestat (Réserve naturelle de l’Illwald) permet de donner à ces projets une exceptionnelle authenticité.

Naturellement, le projet  Erasmus+ Musik kreativ+ a retenu notre attention pour ses aspects artistiques, culturels, internationaux and pédagogiques.


Les partenaires associés au CFMI

  • ESPÉ de l’académie de Strasbourg (École supérieure du Professorat et de l’Éducation)

Dans le cadre du projet Erasmus + Musik kreativ+, le CFMI de Sélestat s’est associé aux journées d’études DiCrA (Didactique de la Création Artistique, allocation de recherche IDEX) organisées par Grazia Giacco-Blanc, maître de conférences, enseignant-chercheur à l’ESPÉ de l’académie de Strasbourg.

https://espe.unistra.fr/

  • ESAT Evasion Sélestat

Les Etablissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT) sont des établissements médico-sociaux qui ont pour objectif l’insertion sociale et professionnelle d’adultes en situation de handicap.

L’Évasion est un ESAT dont la particularité est d’avoir une orientation culturelle et artistique : les arts plastiques, la musique et le spectacle.

En savoir plus :
http://www.esat-evasion.fr/

https://www.youtube.com/watch?v=dAT0J7rS8qU

Un petit groupe d’artistes de l’ESAT Évasion a encadré les élèves et les étudiants dans la préparation et l’initiation aux techniques du spectacle Ombres et musique d’après les techniques que l’ESAT avaient conçues et développées pour le spectacle Fichu serpent qui a remporté un vif succès : https://www.youtube.com/watch?v=5jLU2lXkYp8&t=421s

 

  • École élémentaire publique Sainte Foy / Sélestat
    Estelle KAMM, directrice
    Corinne SCHILLER, Aurélie STOCKLER, Isabelle LEMAIRE, enseignantes

Les classes de Mesdames Lemaire, Schiller et Stockler ont participé à diverses étapes du projet Musik kreativ+ : spectacle Musique et Ombres, échauffements vocaux et corporels, jeux vocaux sur gestes vers la notation graphique.


Concept : Cré-action musicale collective inspirée par la musique contemporaine et la poésie japonaise

Le projet propose de partir à l’aventure de la création musicale collective.
Toutes les phases de la préparation au départ sont présentées :

  • Se préparer
  • Bien s’équiper
  • Choisir, confectionner, rassembler et connaitre son matériel
  • Faire connaissance avec son équipe
  • Partir à l’aventure

Le parcours, de la découverte à la création musicale, propose des outils pour explorer, inventer, construire,  mener et présenter collectivement un projet musical.

Musique contemporaine et haïku

La musique contemporaine est la musique de la liberté, de tous les possibles. Tout est à inventer, le corpus, les règles, etc.
Toutes les esthétiques, toutes les expériences y sont permises. La règle est d’inventer les siennes, de se libérer de tous carcans et de réinventer un environnement musical, de la plus petite à la plus grande de ses composantes : penser le son comme un élément d’environnement en plus de sa traditionnelle utilisation narrative et dramaturgique.

Le haïku est un court poème japonais en trois vers de 5/7/5 syllabes, un effet de l’art du langage qui vise à suggérer par le sens, l’image, le rythme, une émotion, un état d’âme. Le haïku évoque une saison. Le haïku est un art de vivre. Il existe un répertoire de haïku mis en musique. L’objectif est de s’approprier l’écriture du haïku et la mise en musique en explorant les champs de créativité musicale ouverts par des répertoires de musique contemporaine.

Le haïku est un point de départ qui ouvre des portes de développement très divers dans le champ de la création musicale.

Le haïku est une entrée pour les non-musiciens. Le texte, essence de la pièce, peut être écrit par les enfants. Le professionnel (enseignant, musicien professionnel) oriente la création musicale. Le haïku offre une grande ouverture sur des projets transversaux.